Maitre de conférences en sociologie à l’Université d’Aix-Marseille, j’enseigne au sein de l’Institut régional du travail, où je forme des représentants du personnel et des syndicalistes.

Côté recherche, mes travaux s’inscrivent dans les champs de la sociologie du travail, du syndicalisme et de la sociologie politique. Ils articulent approche historique et sociologique et interrogent les transformations contemporaines du travail, du syndicalisme et du rapport ordinaire au politique.

J’ai travaillé durant une dizaine d’années sur les questions de syndicalisme et de santé au travail. J’ai réalisé une thèse sur les mobilisations sociales et syndicales contre les souffrances au travail (stress, burn out, dépression, suicides, etc.) tout au long du 20e siècle. Je viens de publier qui fait la synthèse de ces recherches. Il est intitulé : Se tenir debout. Un siècle de luttes contre les souffrances au travail (Ed. La Dispute, 2025). 

À travers ma thèse et dans les projets que j’ai menés ensuite, j’ai étudié depuis différents objets de recherche (les souffrances au travail, les transformations de l’engagement syndical, le rapport ordinaire au politique), comment évoluent les rapports de domination au travail, les formes de représentation collective, d’engagement au travail, de politisation et comment les expériences de travail deviennent ou non des problèmes publics et politiques.

J’entame aujourd’hui un nouveau programme de recherche qui interroge les liens entre la dégradation des conditions de travail et le déclin du syndicalisme à l’œuvre depuis 30 ans, et la montée des extrêmes droites en France et au Brésil.